Conservateur général du patrimoine, Pierre Arizzoli-Clémentel a consacré sa carrière aux arts décoratifs et à l'histoire du mobilier. Après un séjour à Rome à la Villa Médicis, il a été responsable du musée des tissus et des arts décoratifs de Lyon, puis conservateur général de l'Union des arts décoratifs à Paris. Il assuré la direction générale de l'Établissement public du musée et du domaine national de Versailles de 1997 à 2009.
Il est l'auteur de nombreux ouvrages d'art parmi lesquels Versailles, Le Mobilier de Versailles, XVIIIe et XIXe siècles, L'Album de Marie-Antoinette, L'Ameublement du palais du Quirinal à Rome sous le Premier Empire...
Marie-Claire Bergère est historienne et sinologue. Ancienne élève de l’École normale supérieure (ENS), elle est agrégée d’histoire et docteur d’État en lettres et sciences humaines de l'université Paris-VII. Enseignante à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO) et à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), ses thèmes de recherche sont la bourgeoisie chinoise et l'histoire de la Chine urbaine au XXe siècle. Elle est l’auteur de nombreuses publications. Membre du comité de rédaction de Vingtième siècle : revue d’histoire, elle a été promue Commandeur de la Légion d’Honneur en 2009.
Professeur émérite d’histoire contemporaine, Jean-Marc Berlière est le pionnier d’une histoire de la police longtemps délaissée par les historiens qui avaient tendance à n’y voir qu’un objet « sale » dédié à la « répression ». Après l’institution et la société policières sous la III e République, il a étendu ses recherches à la seconde guerre mondiale et à la guerre d’Algérie, au fur et à mesure de l’ouverture des archives. Chercheur au CESDIP (CNRS / ministère de la Justice), il a écrit de très nombreux ouvrages et articles. Le dernier en date Camarade la lutte continue ! concerne les résistants juifs communistes reconvertis après-guerre dans les réseaux d’espionnage au service de l’URSS.
Emmanuel Bréon est à l’origine de la création du musée des Années 30 et du musée Paul Belmondo de Boulogne-Billancourt, deux musées dédiés à la période Art Déco dont il était directeur de 1983 à 2008. Directeur du musée de l'Orangerie de 2008 à 2011, il est actuellement conservateur en chef du patrimoine, chef du département des peintures murales et des vitraux du musée des Monuments français à la Cité de l’architecture & du patrimoine.
Chevalier des Arts et des Lettres, il a produit diverses expositions consacrées, entre autres, à Jacques-Émile Ruhlmann, Jules Leleu, Tamara de Lempicka... Par ailleurs, il est l’auteur de nombreuses publications dont une monographie consacrée au sculpteur Carlo Sarrabezolles. Il a reçu le Prix Houllevigue de l’Académie des Beaux-Arts et le Prix de la Critique à New York pour l’exposition Ruhlmann, Genius of Art Déco présentée au Metropolitan Museum of Art.
Agrégé d'histoire, pensionnaire de la Fondation Thiers (1999-2002), chargé de cours d'histoire contemporaine à l'université de Paris IV-Sorbonne depuis 1995, achève un doctorat intitulé Le quai d'Orsay et les diplomates dans la politique étrangère du Second Empire.
Il a participé au Dictionnaire du Second Empire et au Dictionnaire Napoléon sous la direction de Jean Tulard. Il a publié plusieurs articles sur la diplomatie au XIXe siècle, ainsi que sur la culture et la religion. Par ailleurs, il a été le commissaire de l'exposition internationale Trinita dei Monti riscoperta en 2001.
Historien d’art spécialiste de la Corée, diplômé de la Sorbonne et de l’École du Louvre, il est responsable de la collection d’art coréen du musée Guimet. De 1988 à 1992, il fut attaché culturel auprès de l’ambassade de France à Séoul. De retour en France, il fut chargé de créer un département des antiquités coréennes au musée Guimet. Il est l’auteur de nombreuses publications parmi lesquelles L’Art de la Corée (2015).
Alberta Campitelli a été directrice des villas et des parcs historiques de Rome. Elle dirige actuellement le département du patrimoine culturel artistique de la ville de Rome.
Elle participe régulièrement à des conférences dans les universités de Paris, Berlin et Washington, et a contribué à de nombreux livres d'art sur les villas romaines et italiennes.
Directeur de cabinet du ministre des Affaires européennes (1997-2002), il exerce ensuite les fonctions d’ambassadeur de France auprès du Royaume hachémite de Jordanie (2002-2006), puis d'ambassadeur auprès de l’État d’Israël (2006-2009). Ministre plénipotentiaire, il dirige actuellement la direction de l’Union européenne au ministère des Affaires étrangères et européennes.
Jean-Michel Casa, né en 1957 à Rabat, est diplomate. Diplômé de l’Institut d’Études politiques de Paris, ancien élève de l’École Nationale d’Administration (promotion « Louise Michel »), il rejoint le Quai d’Orsay à sa sortie de l’ENA, en 1984, et se spécialise dans les questions relatives à l’intégration européenne. Après avoir été conseiller chargé des affaires européennes, puis directeur-adjoint du cabinet du ministre des Affaires étrangères, il est consul général à Istanbul de 1993 à 1996. C’est là qu’il publie, en 1995, aux éditions Yapı Kredi, une première version de l’histoire du Palais de France, dont le présent volume constitue une nouvelle édition, entièrement revue et augmentée.
Historienne de l'art, Eva Helena Cassel-Pihl a assuré la direction du musée Hallwyl de Stockholm de 1980 à 2002.
Auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire du patrimoine et de l’architecture en Suède, elle a notamment collaboré avec l’Armurerie royale, le Château de Skokloster et le musée Hallwyl. Eva Helena Cassel-Pihl est notamment l’auteur de Derniers lieux privés à Stockholm, 4 hôtels particuliers au tournant du siècle et Pour un avenir lointain, Wilhelmina von Hallwyll.
Elle a également participé à une série d’ouvrages sur le musée Hallwyll parmi lesquels Histoire de la collection Hallwyl de peintures, La Collection Hallwyl d'argenterie et La collection Hallwyl de tapis orientaux et de textiles.
Architecte, urbaniste, il enseigne le projet architectural depuis 2007 à l’université de Tongji à Shanghai au sein du College of Architecture and Urban Planning (CAUP). Après avoir travaillé entre la France et la Chine, sur divers projets en agence, il obtient une bourse du gouvernement chinois pour effectuer un doctorat en architecture. Son sujet porte sur les transformations et mises en valeur des lilong de Shanghai dirigé par Lu Yongyi à l’université de Tongji en cotutelle sous la direction conjointe de Nathalie Lancret, IPRAUS ENSA Paris-Belleville.
Membre du programme de recherche "Image et Patrimoine", il a publié en tant que co-auteur avec Christine Estève, l’opus Lilongs - Shanghai dans la collection "Cartes des Architectures discrètes" ainsi qu’un article pour la revue Croisements.
Archiviste-paléographe, conservateur général du patrimoine, Monique Constant a fait toute sa carrière à la direction des archives du ministère des Affaires étrangères. Chef du département historique de 1990 à 1999, directrice-adjointe de 1999 à 2012, elle a consacré de nombreux travaux à l’histoire des relations internationales aux XIXe et XXe siècles. Elle a reçu les insignes d’officier de la Légion d’honneur et de l’Ordre national du Mérite.
Docteur en histoire de la Sorbonne, ancien chargé de cours à l’université de Fribourg, collaborateur scientifique aux Archives de la ville de Fribourg, il mène depuis plus de 35 ans des recherches sur les relations franco-suisses qui lui ont valu d’être nommé chevalier de l’Ordre national du Mérite. Titulaire des Palmes académiques, chevalier des Arts et des Lettres, vice-président honoraire de la Fondation pour l’histoire des Suisses dans le Monde, il est l’auteur de nombreuses expositions et collaborateur indépendant de plusieurs médias français et suisses. Les lecteurs et auditeurs apprécient les présentations décalées et provocatrices de cet historien inclassable qui achève actuellement un dictionnaire amoureux franco-suisse. Cet historien franco-suisse est l’auteur notamment de : Quand Napoléon Bonaparte recréa la Suisse (sous la dir.), La Révolution française pour les Nuls, Le 10 août 1792 / Les Tuileries. L’été tragique des relations franco-suisse.
Agrégée d'histoire, elle est titulaire d'une maîtrise en histoire contemporaine sur la Question allemande au sein de l'Université française (1870-1914) et d'un DEA sur la chambre des Pairs sous la Restauration.
Elle est l'auteur d'une thèse de doctorat intitulée Histoire sociale et politique d'une élite administrative sous la Troisième République : ambassadeurs et ministres plénipotentiaires à l'université de Paris IV-Sorbonne.
Elle exerce les fonctions d'ATER à l'université de Paris IV-Sorbonne. Elle a publié dans la Revue d'histoire diplomatique (oct-déc 2000, n°4), un article intitulé : "À la recherche de Monsieur de Norpois : prosopographie des ambassadeurs et ministres plénipotentiaires sous la Troisième République (1871-1914)".
Fils d’architecte, Julian Davison a grandi en Malaisie et à Singapour. Il est titulaire d’une licence en anthropologie de l’université de Durham et d’un doctorat de la School of Oriental and African Studies de Londres. En 2010, dans le cadre de la bourse Lee Kong Chian Fellowship, il a mené des recherches sur l’arrivée de la modernité à Singapour entre les deux guerres mondiales. Éditeur, directeur et auteur de nombreux ouvrages de référence sur la région de Singapour et sur l’architecture balinaise et indonésienne parmi lesquels : One For The Road (2001), An Eastern Port (2004) et Black and White : the Singapore House 1898-1941 (2005), Singapore Shophouse (2010). Julian Davison est également auteur et présentateur d’émissions de télévisions (« Site and Sound » série d’histoire locale sur Singapore TV) et de reportages pour les chaînes History, Discovery Channel et News Asia (« Raffles Revealed », documentaire en deux parties sur la vie de Sir Stamford Raffles).
Jean-Marc Delaunay a fait toutes ses études supérieures à l’Université Paris-1 Panthéon Sorbonne. Agrégé d’histoire en 1977, il a été membre de la Casa de Velázquez de 1979 à 1982 en vue d’y préparer une thèse d’État — sous la direction du professeur Jean-Baptiste Duroselle, puis du professeur Jean-Claude Allain — sur les relations franco-espagnoles à la charnière des XIX e et XX e siècles. Auteur d’une thèse de 3 e cycle sur l’histoire de la Casa de Velázquez (Des palais en Espagne, Madrid 1994, 670 p.), il a soutenu sa thèse d’État en 2000, à la Sorbonne, sur les relations entre les deux pays avant la guerre de 1914. (Méfiance cordiale, 3 vol. Paris, 2010, 2 800 p.).
Il est aussi l’auteur de dizaines d’articles et communications de colloques sur les relations franco-espagnoles et les relations culturelles internationales, parmi d’autres contributions à l’histoire contemporaine. Rédacteur en chef-adjoint de la revue franco-suisse Relations internationales, il continue à écrire sur ces thèmes comme professeur émérite.
Historien spécialiste de la Corée coloniale, il est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, directeur de l’Institut d’études coréennes du Collège de France. Auteur de nombreuses publications, ses travaux portent sur l’histoire moderne de la ville de Séoul (XVIIe -XXIe), l’historiographie du monde coréen aux XIXe et XXe siècles et l’histoire sociale et culturelle de la Corée coloniale (1910-1945).
Inspecteur de la création artistique au Mobilier national, Marie-France Dupuy-Baylet a assuré, depuis 1974, le contrôle des objets mobiliers mis à la disposition des résidences présidentielles, de ministères et des ambassades de France à l’étranger par le Mobilier national.
Elle s’intéresse plus particulièrement à la collection de pendules et de bronzes d’ameublement du Mobilier national. Elle est l’auteur de plusieurs articles sur les pendules du XIXe siècle dans la revue des Monuments historiques et dans L’Estampille/L’Objet d’art. Elle a publié en 2006 puis en 2010 aux Éditions Faton deux ouvrages de référence, Pendules du Mobilier national 1800-1870 et L’Heure, le Feu, la Lumière Les bronzes du Mobilier national 1800-1870. Commissaire scientifique de l’exposition le Roi, l’Empereur et la pendule présentée en 2006 au musée du Temps de Besançon, elle a également été commissaire de l’exposition L’Heure, le Feu, la Lumière Bronzes du Garde-Meuble impérial et royal 1800-1870, à la galerie des Gobelins à Paris en 2010-2011.
Historien français, ancien conseiller culturel de l'ambassade de France près le Saint-Siège, Jean-Dominique Durand est depuis 1989 professeur d'histoire contemporaine à l'Université Jean Moulin-Lyon III et, depuis 2004, professeur invité à l'Université Pontificale Salésienne de Rome.
Parallèlement, il est membre de nombreux comités scientifiques et occupe depuis 2009 des fonctions de consulteur du Conseil pontifical de la Culture au Vatican et de membre du Conseil Académique de l'Académie Catholique de France.
Gisèle Durero-Köseoglu, française, professeur de Lettres à Istanbul, est une des principales représentantes de la littérature francophone de Turquie. Elle est l’auteur de recueils de poèmes et de romans publiés en Turquie aux Editions GiTa : La Trilogie d’Istanbul, Fenêtres d’Istanbul (2003), Grimoire d’Istanbul (2006), Secrets d’Istanbul (2008), La Sultane Mahpéri (2004), Mes Istamboulines (2010) et Janus Istanbul (Théâtre musical, 2012).
Danielle Elisseeff est historienne et sinologue. Ancienne élève de l’École des chartes, elle a rédigé une thèse intitulée La connaissance de la Chine en France au XVIIe siècle. Titulaire d'un doctorat de Paris VII, elle est membre statutaire du Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et a enseigné pendant trente ans l’histoire des arts de la Chine à l’École du Louvre. Elle est l’auteur de nombreuses publications.
Bogdan Andrei Fezi est architecte, titulaire d’ un doctorat en architecture et urbanisme de l’Université Paris 8, après un DEA à l’ École d’ architecture de Paris-Belleville. Ancien chercheur au laboratoire IPRAUS du CNRS et directeur de recherche à l’UAUIM, à Bucarest, où il enseigne actuellement. Il réalise des projets d’ architecture en France et en Roumanie en collaboration ou en association avec Architecture, Paris, et reçoit des prix internationaux.
Principales publications : "De la systématisation de Bucarest à la destruction des villages roumains", In Situ, 2013 ; "Bucarest, le petit Paris. Un siècle de voierie, réseaux, hydraulique, 1831-1939", Édifices & Artifice : Histoires constructives, Picard, 2010 ; Bucarest et l'influence française. Entre modèle et paradigme urbain. 1831-1921, L'Harmattan, 2005 ; "Bucarest, le petit Paris des Balkans. L'architecte roumain Duiliu Marcu, diplômé de l'École des beaux-arts de Paris", Livraisons de l'histoire de l'architecture, 2004.
Jean Fouace est conservateur en chef au Mobilier national. Il a exercé de 1982 à 1998 des fonctions au ministère de la Culture et de la Communication, au sein du service de la restauration de la Direction des musées de France ainsi qu'au Fonds national d'art contemporain.
De 1998 à 2006, chargé de mission à la mission du patrimoine du ministère des Affaires étrangères et européennes, il a participé à plusieurs publications collectives sur l'histoire des ambassades de France. Il a notamment réalisé une étude intitulée "La décoration de l'ambassade de France à Ottawa : du projet de l'architecte Eugène Beaudouin en 1936 aux aménagements du Mobilier national dans les années cinquante", publiée en 2006 dans le Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français.
Pierre Fournié, chartiste de formation, est actuellement chef du département de l’action culturelle et éducative aux Archives nationales. De 2005 à 2009, il a travaillé au ministère de la Culture, comme chef du département des publics à la direction des Archives de France. Il a été précédemment en poste aux Archives du ministère des Affaires étrangères où il était, entre autres, responsable des collections photographiques.
Auteur de plusieurs articles sur le Moyen-Orient contemporain, il a publié en tant que co-auteur : La France et le Proche-Orient. Une chronique photographique de la présence française en Syrie et au Liban, en Palestine, au Hedjaz et en Cilicie, 1916-1946 (1996) ; Beyrouth, la Résidence des Pins (1999) ; Le Paris Arabe. Deux siècles de présence des orientaux et des maghrébins, 1830-2003 (2003).
En tant que commissaire scientifique d’expositions, il a dirigé la publication de plusieurs ouvrages dont Regards sur le monde, trésors photographiques du Quai d’Orsay, 1860-1914 (2000) ; Fichés ? Photographie et identification du Second Empire aux années soixante (2011) ; Présumées coupables, les grands procès faits aux femmes (2016).
Critique d'art éminente, Catherine Francblin a longtemps travaillé à la rédaction d'Art Press, publié des ouvrages sur les créateurs contemporains, animé de nombreuses tables rondes et assuré le commissariat de plusieurs expositions.
De 2002 à 2008, elle a été chargée des éditions et de la diffusion de la collection au Fonds national d'art contemporain (FNAC). Depuis 2008, Catherine Francblin est critique free lance.
Fille de l'historienne et biographe Lady Antonia Fraser et du regretté Sir Hugh Fraser, Flora Fraser a écrit les biographies de Emma Hamilton, de Caroline de Brinswick, des filles de George III et de Pauline Bonaparte.
Agrégé d’histoire, ancien membre de l’École française de Rome et maître de conférences en histoire à l’université de Rouen, Jean-Yves Frétigné est spécialiste de la pensée politique des XIX e et XX e siècles en France et en Italie. Directeur d’ouvrages et de numéros spéciaux de revues, il est l’auteur d’une centaine d’articles et de plusieurs monographies parmi lesquelles une biographie de Giuseppe Mazzini, une autre de Louis-Philippe ainsi qu’une Histoire de la Sicile des origines à nos jours.
Après l'École du Louvre, Chantal Gastinel-Coural a été chargée de mission au musée national du château de Versailles, puis conseiller technique à l'administration générale du Mobilier national et des manufactures des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie. Elle fut notamment en charge, auprès de l'administrateur général, de l'ameublement et de la décoration des résidences présidentielles (palais de l'Élysée, château de Rambouillet, Résidence Marigny, Fort de Brégançon).
Ses travaux scientifiques ont concerné le palais de Monte Cavallo (le Quirinal) sous le Premier Empire, et les Manufactures nationales, spécialement celle de Beauvais. Elle prépare un ouvrage sur la manufacture de la Savonnerie de 1800 à 1850. Elle est aussi l'auteur de nombreux articles études et catalogues d'expositions, dont elle a assuré le commissariat, consacrés à la Fabrique lyonnaise et aux commandes du Garde-Meuble de la Couronne pour les palais royaux et impériaux aux XVIIIe et XIXe siècles.
Elle a réalisé une étude sur l'ambassade de France à Vienne publiée par le Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français en 1990.
Françoise Ged, architecte DPLG, HDR, dirige l’Observatoire de l’architecture de la Chine contemporaine à la Cité de l’architecture & du patrimoine.
Elle y pilote un programme de coopération fructueux sur le patrimoine urbain, paysager et architectural avec l’Université Tongji à Shanghai depuis 1998. Elle a également coordonné le programme présidentiel "150 architectes, urbanistes, paysagistes chinois en France 1998-2005" avec l’ambassade de France en Chine, porte ouverte aux échanges entre écoles et entre agences d’architecture et d’urbanisme. Elle participe et organise des séminaires, expositions, publications sur les thèmes de la ville, de l’architecture, du patrimoine en France et en Chine.
Le département de chinois de Langues O’ (INALCO) et l’Institut d’administration des entreprises à Nantes lui ont confié un cours et elle intervient régulièrement dans les Écoles nationales supérieures d’architecture. Françoise Ged a été lauréate de la Villa Médicis hors les Murs (1989 à Shanghai) et chevalier de l’Ordre national du Mérite (2007).
Professeur-documentaliste au Lycée français Pierre Loti d’Istanbul. Ancien chercheur en Archéologie orientale, associé à l’UMR 7041 du CNRS (ArScAn - Du village à l’État au Proche et Moyen-Orient). Formation à l’École du Louvre et à l’Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne (Institut d'Art et d'Archéologie - Centre Michelet).
Après des études d’histoire de l’art, d’histoire et de muséologie à l’ Université ainsi qu’à l’École du Louvre, Cécile Girardeau a été reçue au concours de conservateur du patrimoine. Elle est actuellement en formation à l’Institut national du Patrimoine.
Spécialisée en art moderne et contemporain, elle a réalisé des travaux de recherche sur l’artiste allemand Thomas Schütte.
Diplômée de l'École du Louvre, Soazig Guilmin est en charge, depuis 2003, de la documentation et du récolement des dépôts de la Manufacture nationale de Sèvres. En 2008, elle prend en charge et organise la régie des collections de la Manufacture.
Depuis 2010, elle est chef du service de récolement et du mouvement des œuvres approfondissant ainsi ses connaissances sur la politique de dépôt de la Manufacture et du Musée national de la céramique devenus depuis peu Sèvres-Cité de la Céramique.
Archiviste paléographe, conservateur en chef du patrimoine au Centre des archives diplomatiques de Nantes, Damien Heurtebise a été durant quinze ans responsable des archives des protectorats français en Afrique du Nord (Maroc et Tunisie), et du mandat de la Société des Nations dans les États du Levant (Syrie et Liban). Il a participé à de nombreux colloques et publications scientifiques en histoire du monde arabe, en France et à l’étranger.
Historien de l’ art, conférencier des musées nationaux, ancien chargé de travaux dirigés à l’ École du Louvre, Jean-Marc Irollo est actuellement directeur adjoint des ressources humaines au musée du Louvre. Il est chevalier des Arts et des Lettres depuis 2007.
Il est l’ auteur de nombreuses publications parmi lesquelles Mémoires en aquarelle : châteaux et jardins disparus des Hauts-de-Seine, une Histoire des Étrusques et plusieurs ouvrages sur la peinture française et italienne. Il a également écrit des articles pour les catalogues des expositions « Tamara de Lempicka », « Les enfants modèles », « Lipchtiz, les années françaises 1910-1940 » et « 1925 quand l’ Art Déco séduit le monde ». Il est aussi co-auteur de l'ouvrage Résidence de France à Bucarest et La résidence de France à Londres parus aux Éditions internationales du Patrimoine.
Critique, historien et professeur d’architecture à l’université Hanyang, il est l’auteur de Architecture and Urbanism in Modern Korea (2013), un ouvrage de référence sur la modernisation architecturale et urbaine en Corée. Il est le spécialiste de l’architecte Kim Chung-Up et de son œuvre.
Historienne de l’art, Hélène Kelmachter est spécialiste de l’art contemporain japonais. Conservateur à la Fondation Cartier pour l’art contemporain à Paris, de 1994 à 1997, elle a participé à l’organisation de nombreuses expositions thématiques ou monographiques, et a contribué à la rédaction de divers ouvrages.
Durant cinq ans, de 2007 à 2012, elle a occupé le poste d’attachée culturelle à l’Ambassade de France à Tokyo. Au cours de cette mission, elle a notamment conçu et organisé l’exposition No man’s land, présentée dans les anciens bâtiments de l'ambassade.
Chevalier des Arts et des Lettres, Ulla Kjaer est docteur en philosophie de l’histoire de l’art de l’université de Copenhague, conservatrice et chercheuse senior au musée national du Danemark. Ses domaines de recherche s’étendent à l’histoire culturelle des églises danoises et, surtout, à la culture néo-classique, l'art et l'architecture du XVIIIe siècle.
Auteur de nombreux articles et livres, elle a notamment écrit un ouvrage historique sur le palais Thott, siège de l’ambassade de France au Danemark, ainsi qu’une thèse de doctorat en deux volumes intitulée Nicolas-Henri Jardin - un néo-classique idéologique. Plus récemment, elle a écrit un livre grand public sur le même architecte ainsi que des ouvrages consacrés au bâtiment du musée national de Copenhague et à la cathédrale de Roskilde. Elle a également participé à une publication sur le château de Fredensborg et prépare un livre sur les palais royaux de Nord-Seeland.
Historien spécialiste des colonisations en Asie orientale, Jean-François Klein est maître de conférences, habilité à diriger des recherches à l’université de Nantes. Il a aussi enseigné l’histoire contemporaine de l’Asie du Sud-Est aux Langues O’ (INALCO) et a été professeur invité à la New York University (Institute of French Studies). Il est cher-cheur au Centre de recherches en histoire internationale et atlantique (Nantes) et associé au Centre Roland Mousnier (Paris-Sorbonne).
Co-directeur de la collection « Empires » aux Éditions Ven-démiaire, il est l’auteur de nombreuses publications parmi lesquelles Un Lyonnais en Extrême-Orient. Ulysse Pila vice-roi de l’Indo-Chine ; Les Maîtres du comptoir, Desgrand Père et fils. Réseaux du négoce et révolutions commerciales, 1720-1878 ; Atlas des empires coloniaux XIX e-XX e siècles et Pennequin, une « éthique coloniale » française. Penser la pacification, dépasser la colonisation, 1849-1916 (en cours d’édition). Il a, en outre, co-dirigé Les Sociétés coloniales à l’âge des empires. Afrique, Asie, Antilles, 1850-1950 et Les Européens dans les ports en situation coloniale. Conseiller scientifique, il fut également co-responsable du comité de pilotage et du catalogue de l’exposition « Indochine des territoires et des hommes, 1856-1956 » qui s’est tenue au musée de l’Armée en 2013-2014.
Historien de l’art, Jean-Georges Lavit a d’abord exercé plusieurs fonctions au sein du ministère de la Culture à l’inspection des Monuments historiques. Il a ensuite été nommé directeur et conservateur en chef du patrimoine au château de Sceaux avant de rejoindre le ministère des Affaires étrangères où il était chargé de la mission du Patrimoine. Depuis 2005, il est conservateur en chef au commissariat des domaines présidentiels de Rambouillet et Marly le Roy.
Jean-Georges Lavit a assuré le commissariat de plusieurs expositions à l’Orangerie de Sceaux dont «Philippe V» et a participé à de nombreuses publications parmi lesquelles Cinq siècles d’histoires inédites et secrètes au quai d’Orsay et La Paix des Pyrénées et le mariage de Louis XIV.
Il est également vice-président de l’Association des Amateurs de châteaux, membre du jury du prix d’histoire du Cercle de l’Union et membre du Comité de la Sauvegarde de l’Art Français.
Jean-Michel Leniaud est directeur de l’École nationale des Chartes depuis septembre 2011. De 1998 à 2011, il a été membre de la commission nationale des monuments historiques. Il est président du conseil scientifique de l’Institut national du patrimoine, membre du conseil supérieur des archives ainsi que des collèges régionaux du patrimoine des sites d’Île-de-France et de Poitou-Charentes.
Sorti de l’École des Chartes en 1976, il est également diplômé de l’EPHE (École pratique des hautes études), docteur d’État en droit et habilité à diriger les recherches en lettres et sciences humaines. De 1977 à 1990, il a exercé diverses fonctions au ministère de la Culture à l’inspection des monuments historiques, dans les services extérieurs et en administration centrale. En 1990, il est nommé directeur d’études à l’EPHE (École pratique des hautes études) dans la section des sciences historiques et philologiques et aussi, en 1996, professeur à l’École nationale des Chartes.
Spécialiste d’histoire du patrimoine et d’histoire de l’art des XIXe et XXe siècles, il a publié une trentaine d’ouvrages sur l’architecture, le patrimoine et l’histoire religieuse de l’époque contemporaine. Ses travaux ont obtenu des prix de l’Académie française, de l’Académie des beaux-arts et de l’Académie des sciences morales et politiques. Il est également rédacteur en chef des Livraisons d’histoire de l’architecture.
Né à Stockholm en 1943, Herman Lindqvist a vécu la plupart de sa vie à l'étranger. Il a débuté sa carrière comme correspondant à l'étranger pour les médias suédois en Europe, en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient.
Depuis vingt ans, il vit en France et se consacre à l’écriture. Il a publié près de 55 ouvrages historiques, et également de nombreux recueils d'anecdotes humoristiques mettant en scène des chocs culturels. Son prochain livre - une biographie sur Louis XIV - sortira en 2011.
Ancien élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, agrégé de l’université et docteur ès lettres, Jean-Noël Luc est professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-Sorbonne. Spécialiste d’histoire sociale et culturelle de la France, il dirige deux chantiers, l’un sur l’histoire de la jeunesse et de l’éducation, l’autre, depuis 2000, sur l’histoire de la gendarmerie et des autres forces de sécurité. En considérant les gendarmes comme un objet d’étude à part entière, ce second chantier a produit plus de 150 travaux universitaires et fourni les matériaux d’une trentaine d’ouvrages et de 9 colloques.
Après des études d’histoire de l’art et d’archéologie à l’université de Lausanne, Dave Lüthi a soutenu une thèse sur l’architecture médicale et sanatoriale dans le canton de Vaud aux XVIII e et XX e siècles. Depuis 2009, il est professeur d’histoire de l’architecture et du patrimoine à l’université de Lausanne et depuis 2013 membre de la Commission fédérale des monuments historiques. Il axe son enseignement et ses recherches autour de quatre pôles majeurs : architecture suisse des XIX e et XX e siècles, production artistique du patriciat sous l’Ancien Régime, histoire de la profession d’architecte et histoire de la restauration des monuments historiques. Il a publié une dizaine de livres et plus de soixante articles, dont deux guides du patrimoine lausannois —Lausanne, les écoles ; Lausanne, parcs et jardins publics— mais aussi : Le marbre et la poussière. Le patrimoine funéraire de la Suisse romande XIV e-XVIII e siècles et La construction de l’architecte : histoire d’une profession en Suisse romande 1800-1940.
Élève de l’École du Louvre, titulaire d’un DEA, Sandrine Mahieu est agrégée d’arts plastiques. Elle a participé à plusieurs ouvrages collectifs dans le domaine de l’art contemporain et est l’auteur de nombreux articles, plus particulièrement sur la photographie contemporaine, qu’elle enseigne à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne.
Elle est aujourd'hui inspecteur-conseiller de la création à la mission de la photographie du ministère de la Culture et de la Communication.
Historien français spécialiste de Singapour, Jean-Louis Margolin est agrégé d’histoire et maître de conférences à l’université d’Aix-Marseille. Directeur adjoint de l’institut de recherche sur le Sud-Est asiatique (IRSEA / CNRS) de 2004 à 2007, membre de la commission « Histoire et sciences de l’homme et de la société » (Centre national du Livre) de 2007 à 2011, il est actuellement membre du comité de lecture de la revue d’études Moussons, ainsi qu’auteur ou chroniqueur pour plusieurs revues spécialisées. Depuis sa thèse, Singapour 1954-1980 : Économie, politique, société : une dialectique (1982), il a beaucoup écrit sur Singapour et les relations entre l’Europe et l’Asie du Sud-Est : Singapour, 1959- 1987. Genèse d’un nouveau pays industriel (1989), Singapore from Temasek to the Twenty-First Century : Reinventing the Global City (co-direction, 2010), Les Indes et l’Europe. Histoires connectées XV e - XXI e siècles (avec Claude Markovits, 2015). Il a donné une conférence sur « Singapour et les Peranakan, un carrefour entre trois mondes » dans le cadre de l’exposition Baba Bling (musée du Quai Branly, 2010-2011). Initiateur du colloque franco-singapourien The new geopolitical order in Southeast Asia and Europe-Asia relations (1996), il intervient régulièrement dans des congrès et séminaires locaux.
Formée en sciences politiques et en histoire de l’art et de l’architecture du XIXe siècle, Marianne Métais est, depuis 2011, chef du secteur du patrimoine du minis-tère des Affaires étrangères, au sein du Bureau du patrimoine et de la décoration. Elle est responsable de la collection d’œuvres d’art et de mobilier des postes diplomatiques et de l’hôtel du ministre des Affaires étrangères. Elle a précédemment travaillé au musée Rodin, à la coordination des expositions, et au service de l’inventaire du Conseil régional de Bourgogne.
Ses travaux ont porté sur les néo-styles, notamment le style néo-Renaissance au château de Sully, en Bourgogne. Elle a participé aux ouvrages sur les résidences de France à Alger (2016) et Washington (2018) parus aux Éditions internationales du Patrimoine.
Né en Allemagne, Stefan Muthesius est historien de l’architecture, de l’urbanisme et des arts appliqués des XVIIIe, XIXe et XXe siècles. Il a étudié à Munich, Marburg et Londres.Professeur honoraire à l’université d’East Anglia à Norwich en Angleterre, il a enseigné au sein du département des World Art Studies. Il a également donné des cours dans les universités de Baltimore, Kiel, Paris (Sorbonne), Vienne, Cracovie et Londres (Royal College of Art).
Stefan Muthesius est l’auteur de nombreuses publications parmi lesquelles : Das englische Vorbild. Eine Studie zu den deutschen Reformbewegungen in Architektur, Wohnbau und Kunstgewerbe im spaeteren 19. Jahrhundert(1974); Victorian Architecture co-écrit avec Roger Dixon (1978); Polska. Art Architecture Design, textes en polonais, anglais, français et allemand (1994); The postwar University. Utopianist Campus and College (2000) et The Poetic Home. Designing the 19 th century domestic Interior (2009).
Son ouvrage The English Terraced House a reçu le prix Sir Banister Fletcher en 1982 et Tower Block: Modern Public Housing in England, Scotland, Wales and Northern Ireland, co-écrit avec Miles Glendinning, a été récompensé en 1995 par la médaille Alice Davis Hitchcock (Society of Architectural Historians of Great Britain).
Ministre Plénipotentiaire, elle a partagé sa carrière entre Pékin et Moscou avant de la suspendre quand, son mari, Pierre Morel, a été nommé Ambassadeur de France en Russie puis en Chine.
Formée à la langue et à l'histoire chinoise à l'Université de Harvard, où elle fut l'élève de John K. Fairbank, elle a vécu huit ans à Pékin. Plus de deux ans pendant la révolution culturelle (1968-1970) et six ans dans la Chine de la haute croissance (1996-2002). Elle vivait alors à l'ambassade de France.
Elle a publié un livre sur la résidence de l'ambassadeur de France à Moscou, La Maison Igoumnov, et aux Éditions de l'Imprimerie nationale, Moscou, mémoire d'une ville.
Ministre italien de la Culture de 1995 à 1996, Antonio Paolucci a été nommé directeur des musées du Vatican par le Pape Benoît XVI le 4 décembre 2007.
Historien d'art de la Renaissance reconnu, on lui doit plus de 300 articles dans de nombreuses revues comme Paragone ou Bollettino d'Arte, et des monographies sur Palmezzano, Signorelli et d'autres artistes et bâtiments florentins.
Conservateur-adjoint et responsable de l’activité cinématographique au musée de l’Armée (hôtel national des Invalides) depuis 1995, Emmanuel Ranvoisy a participé à l’organisation de nombreuses expositions thématiques.
Officier de réserve à la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, il est en charge depuis 2005 du musée et responsable aujourd’hui de la Section conservation du patrimoine, mémoire et tradition. Il est membre depuis 2011 de la Commission histoire, musées et musique de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France.
Auteur de nombreux articles sur l’histoire des sapeurs-pompiers, il a notamment écrit un ouvrage sur Le Régiment de sapeurs-pompiers de Paris, 1938-1944 (2009). Il est par ailleurs co-auteur de La Fabuleuse histoire des pompiers (2002) ; Sapeurs-pompiers de Paris, la fabuleuse histoire d’une brigade (2011).
De souche alsacienne, Nathalie Ritzmann, a décidé de s'installer à Istanbul en août 2003, à l'aube de la quarantaine, par choix personnel. Depuis plus de 4 ans, elle s'investit personnellement pour connaître et surtout faire connaître son pays d'adoption – qui lui a d'ailleurs offert la nationalité – à travers ses publications et ses photos.
Auteur notamment du site à succès « Du bretzel au simit », auquel se sont ajoutés deux petits frères, elle n'a de cesse de partager ses découvertes tant du patrimoine que de la culture de la Turquie ainsi que de ses habitants et de leur vie quotidienne.
Historien, écrivain, spécialiste en architecture de la ville de New York, Anthony W. Robins est titulaire d’une maîtrise en histoire de l’art du Courtauld Institute of Art de Londres. En 1997, il obtient un « Rome Prize » en architecture — équivalent américain du Prix de Rome — et séjourne à l’American Academy de Rome. Pendant vingt ans, il fut directeur adjoint, chargé de la recherche et des études, à la Commission de Préservation des Monuments de la ville de New York (Landmarks Preservation Commission).
Parmi ses publications : Grand Central Terminal : 100 Years of a New York Landmark (2013), The World Trade Center-Classics of American Architecture (1987, 2012) et Subway Style (2004). Il est l’auteur de nombreux articles publiés dans le New York Times, le New York Magazine, l’Architectural Record et la revue Preservation. Il donne également des conférences à travers le monde, enseigne à l’université de Columbia et à l’université de New York et a fait visiter la ville de New York à des milliers de touristes et de new-yorkais.
Archiviste-paléographe (promotion 1962), conservateur de musée, il a dirigé le musée national du château de Fontainebleau de 1970 à 1994, avant de devenir administrateur général du Mobilier national, des manufactures des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie (1994-2003).
Ses principaux travaux scientifiques ont porté sur l'ébéniste André-Charles Boulle, l'histoire et les collections du château de Fontainebleau, l'époque napoléonienne, en relation avec le musée Napoléon Ier qu'il a crée dans une des ailes de ce château, et les arts décoratifs du début du XIXe siècle (mobilier Consulat-Empire).
Ancienne élève de l'École normale supérieure (promotion Fontenay) et agrégée d'allemand, Bénédicte Savoy enseigne l'histoire de l'art à la Technische Universität de Berlin.
Elle est l'auteur de nombreux travaux consacrés à l'histoire des spoliations artistiques entre la France et l'Allemagne, à la naissance des musées d'art en Europe et à la mise en place transnationale, aux XVIIIe et XIXe siècles, de disciplines universitaires telles l'archéologie et l'histoire de l'art.
Directrice de l'Institut français d'Études anatoliennes (IFEA) à Istanbul depuis 2008, Nora Seni est détachée de son poste d’enseignant-chercheur à l'Institut français d'Urbanisme de l'Université Paris-VIII. Docteur en Économie politique, elle a obtenu son HDR (habilitation à diriger des recherches) en « Histoire » et en « Aménagement et Urbanisme ». Ses recherches portent essentiellement sur la philanthropie, le mécénat, les politiques culturelles en Turquie, les relations entre l’Europe et l’Empire ottoman, la ville ottomane, les femmes et les minorités religieuses, les études sur les juifs en Turquie et dans l’Empire ottoman.
Elle est l’auteur de nombreuses publications parmi lesquelles Les Camondo, l’Éclipse d’une Fortune ; Les Inventeurs de la Philanthropie Juive ; Naissance du devoir d’ingérence. Le carnet du voyage d’Adolphe Crémieux en Égypte. 1840 ; Istanbul’da Özel Kültür Politikasi ve Kentsel Alan. Parallèlement, elle réalise des films documentaires dont le dernier, actuellement en préparation, s’intitule Collections, collectionneurs et la nouvelle image d’Istanbul.
Responsable de la rubrique « art culinaire » à Beaux-arts Magazine entre 1998 et 2007, il a parallèlement dirigé pour ce titre de nombreux dossiers sur le goût et des numéros hors série avec des écrivains invités. Spécialiste de la confrontation des arts plastiques et de l’ alimentation, il a assuré le commissariat d’une série d’événements à la Fondation Cartier et des performances pour des manifestations comme la Nuit Blanche, à Paris en 2009. Il a été nommé, entre 2007 et 2010, rapporteur pour le concours de l’Académie de France à Rome — délégation aux Arts plastiques, ministère de la Culture et de la Communication — dans la discipline arts culinaires.
C’ est dans la rencontre de l’ écriture, de l’ art contemporain et de la cuisine que Gilles Stassart a tissé son parcours atypique. Passé aux fourneaux en 2005, il a côtoyé les cuisines de Marc Meneau, Inaki Aizpitarte et enfin Laurent Chareau. Après les cuisines du Transversal, il a dirigé les fourneaux du Nomiya, restaurant éphémère sur le toit du Palais de Tokyo à Paris.
Passionné depuis toujours par le continent asiatique, Alexis Thuaux a suivi un double cursus en droit et en langues orientales. Il a appris le chinois et le japonais aux Langues O’ (INALCO) et a ensuite complété ses études aux États-Unis par une maîtrise d’anglais spécialisée en littérature américaine. Après avoir enseigné la langue anglaise à des adultes, il a passé dix années à Paris au sein du plus grand cabinet mondial d’audit et de conseil pour lequel il organisait des conférences internationales en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. En 2011, il s’est installé à Bangkok où il a publié Portraits de Bangkok, un guide de la ville paru en 2014.
Après Sciences-Po et l'ENA, Laurent Stéfanini, est devenu diplomate en 1985. Aux Affaires étrangères, il a successivement travaillé à la Direction des affaires juridiques, à la mission permanente française auprès des Nations Unies, à la Direction des affaires économiques et financières puis comme chef adjoint du Protocole, enfin quatre ans à l'ambassade de France près le Saint-Siège avant de devenir Conseiller pour les affaires religieuses au ministère des Affaires étrangères et européennes. Il fut également en charge de négociations internationales dans le domaine de l'écologie en tant qu'ambassadeur délégué à l'environnement.
Depuis 2011, il est chef du Protocole de la République française.
Docteur en histoire et civilisation de l’Institut universitaire européen de Florence, Stanislav Sretenović est chercheur titulaire à l’Institut national d’histoire contemporaine de Belgrade. Il travaille sur les relations entre la France, l’Italie et l’Europe centrale et balkanique au XXe siècle ainsi que sur la mémoire de la guerre, la culture et l’imaginaire dans les relations internationales.
En 2006, il a soutenu une thèse consacrée à "La France et le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes 1918-1929 : des relations inter-étatiques inégales" à l'issue de laquelle un livre fut publié en Serbie en 2008. Il a participé à de nombreux colloques et publications dans des revues scientifiques de renommée en France et en Europe. Il parle et écrit le serbe (langue maternelle), français, anglais et italien.
Architecte de formation, Sophie Trelcat est journaliste spécialisée en architecture, design et arts contemporains. Elle collabore avec de nombreux magazines parmi lesquels : A.M.C, Le Journal des Arts, Art Press, Les Inrocks, Vogue, d’A… Elle est également commissaire d’exposition —Christian de Portzamparc, Renzo Piano, Dentelles d’architecture ou encore Le stade, miroir de la ville— et auteure de plusieurs ouvrages. Aux Éditions internationales du Patrimoine, elle a co-écrit plusieurs monographies consacrées au patrimoine diplomatique français à l’étranger : Ambassade de France à Berlin (2010), Ambassade de France à Tokyo (2012), Résidence de France à Rabat (2014), Résidences de France à Singapour (2019) et Ambassade de France à New-Delhi (2019).
Historien, spécialiste de l’époque napoléonienne, Jean Tulard est agrégé d’histoire et docteur ès lettres. Directeur d’études à l’École pratique des hautes études en 1965, il est nommé, en 1981, professeur à l’université de Paris-Sorbonne et à l’Institut d’études politiques de Paris. Président honoraire de l’Institut Napoléon, il est également membre de l’Académie des Sciences morales et politiques. Il est officier de la Légion d’honneur, officier de l’Ordre national du Mérite, commandeur des Arts et des Lettres, et chevalier des Palmes académiques.
Auteur d’un nombre considérable d’études, Jean Tulard a reçu plusieurs récompenses, parmi lesquelles le Prix Gobert de l’Académie française (1971), le Grand Prix national de l’histoire (1977) et le Prix du Mémorial (1981) pour l’ensemble de son œuvre.
Docteur en histoire de l'art et de l'architecture (EPHE/Paris, Université Charles/Prague), Christine Vendredi-Auzanneau a enseigné l’histoire de l’architecture du XXe siècle à l’Université Keio (Tokyo, 2007-2011). Son enseignement y portait sur des questions de circulations d’idées, de diffusion et d’adaptation de l’architecture moderne aux particularités du Japon, d’abord abordées lors d’un post-doctorat à l’Institut de Technologie de Tokyo (TITECH, 1999-200) et développées dans le cadre d’un programme collectif soutenu par la Fondation Getty (Los Angeles, 2001-2005), la fondation américaine Pew et du gouvernement américain (NEH).
Co-commissaire de l'exposition Crafting a Modern World – The work of Antonin and Noémi Pernessin, présentée à Philadelphie (2006), à Santa Barbara (2007) puis au Japon (musée d’art moderne de Kamakura 2007, musée de la préfecture de Gunma 2008), elle signe de nombreux articles sur l’histoire de l’architecture japonaise dont un essai dans l’ouvrage éponyme publié par Princeton Architectural Press (2006). Elle publie en 2012 aux éditions Picard (Paris) la première monographie en langue française consacrée à Antonin Raymond (Antonin Raymond, un architecte occidental au Japon, 2012).
Diplômée en lettres et en histoire de l’art de l’université de Rome, Carolina Vincenti a participé à la production et à l’organisation de nombreuses expositions, notamment les rétrospectives consacrées à Botticelli (2003), Véronèse (2004), Titien, (2006) et Arcimboldo (2007) au musée du Luxembourg à Paris. Elle organise également des visites privées de Rome et est l’auteur de plusieurs publications parmi lesquelles Palais de Rome (1997) ou Rome Secrète (2001).
Docteur d’État en histoire, spécialiste de l’Inde, Jacques Weber est professeur émérite à l’université de Nantes. Il est membre associé du Centre d’études de l’Inde et de l’Asie du Sud (EHESS / CNRS) et de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer. Ses recherches personnelles couvrent les domaines de l’Inde française (XVII e - XX e siècles), des relations entre la France et l’Inde (XVII e - XX e siècles), des missions et des Indiens convertis au catholicisme (XVIII e - XX e siècles), des relations internationales en Asie du Sud depuis 1947 et des politiques indigènes de la France dans ses colonies (1870-1962). Il a publié nombre d’articles et d’ouvrages parmi lesquels Les Établissements français en Inde au XIX e siècle (en 5 volumes) et Les Relations entre la France et l’Inde de 1673 à nos jours.
Chevalier des palmes académiques et officier de l’Ordre national du mérite, Birte Zeuthen est agrégée en histoire et en français de l’université de Copenhague; ses recherches portaient sur les négociations des traités de paix à Paris après la première guerre mondiale.
Ancienne lectrice au Nørre Gymnasium, adjointe du proviseur au lycée français Prins Henrik de Copenhague et responsable du DFB – le baccalauréat franco-danois –, elle est, depuis septembre 2014, directrice pédagogique au lycée Sankt Petri et coordinatrice du baccalauréat germano-danois. Birte Zeuthen est également consultante pour le ministère de l’Éducation et coordinatrice pour le baccalauréat international à la section danoise au lycée international de Saint-Germain-en-Laye, ainsi que professeur de danois pour les ambassadeurs et le personnel diplomatique.
Parallèlement, elle est guide au palais Thott et a collaboré à l’exposition «Le palais Thott au centre des relations diplomatiques franco-danoises». Elle a longtemps participé à la revue Tempo, éditée par l’Institut français, et prépare actuellement un ouvrage consacré au séjour du comte de Plélo au palais Thott en tant qu’ambassadeur de France de 1729 à 1734.
Jean-Claude Allard, Pascal Bajou, Matthieu Baudin, Armelle Bossière, Charles Bonaparte, Éric Burst, André Combes, Jean-Claude Couturier, Thierry Cuzin, Roger Dachez, Jean-Michel Davoise, Paul Dedieu, Claude J. Delbos, Joël Denis, Serge Dubreuil, Martine Garnier, Dominique Goussot, Yves Hivert-Messeca, Aimé Imbert, Alain De Keghel, Daniel Kerjan, Marc Labouret, Jean-Luc Le Bras, David Le Dû, Denis Lefebvre, René Le Moal, Elisabeth Liris, Irène Mainguy, Ludovic Marcos, Pierre Mollier, Jean-Claude Momal, Dominique Morillon, Roger N’Gbama, Pierre Petit Jean, Éric Saunier, Franck Storne, Samuël Tomei, Gérard Viallet et Jean-Pierre Zimmer.
Plan du site Nous recrutons Mentions légales Contacts
Editions Internationales du Patrimoine
23-25 rue Jean-Jacques Rousseau 75001 Paris
tél. 01 47 37 69 46 - fax. 01 79 75 78 89
©2008-2016