Le Palais Thott

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De tous les palais de la capitale danoise, le palais Thott est certainement l’un des plus anciens et des mieux conservés. Propriété de la noblesse danoise pendant plus de deux cent cinquante ans, il a été acquis par l’État français en 1930 pour y installer son ambassade.

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Ulla KJÆR

Chevalier des Arts et des Lettres, Ulla Kjaer est docteur en philosophie de l’histoire de l’art de l’université de Copenhague, conservatrice et chercheuse senior au musée national du Danemark. Ses domaines de recherche s’étendent à l’histoire culturelle des églises danoises et, surtout, à la culture néo-classique, l'art et l'architecture du XVIIIe siècle.

Auteur de nombreux articles et livres, elle a notamment écrit un ouvrage historique sur le palais Thott, siège de l’ambassade de France au Danemark, ainsi qu’une thèse de doctorat en deux volumes intitulée Nicolas-Henri Jardin - un néo-classique idéologique. Plus récemment, elle a écrit un livre grand public sur le même architecte ainsi que des ouvrages consacrés au bâtiment du musée national de Copenhague et à la cathédrale de Roskilde. Elle a également participé à une publication sur le château de Fredensborg et prépare un livre sur les palais royaux de Nord-Seeland.

Jean-Georges LAVIT

Historien de l’art, Jean-Georges Lavit a d’abord exercé plusieurs fonctions au sein du ministère de la Culture à l’inspection des Monuments historiques. Il a ensuite été nommé directeur et conservateur en chef du patrimoine au château de Sceaux avant de rejoindre le ministère des Affaires étrangères où il était chargé de la mission du Patrimoine. Depuis 2005, il est conservateur en chef au commissariat des domaines présidentiels de Rambouillet et Marly le Roy.

Jean-Georges Lavit a assuré le commissariat de plusieurs expositions à l’Orangerie de Sceaux dont «Philippe V» et a participé à de nombreuses publications parmi lesquelles Cinq siècles d’histoires inédites et secrètes au quai d’Orsay et La Paix des Pyrénées et le mariage de Louis XIV.

Il est également vice-président de l’Association des Amateurs de châteaux, membre du jury du prix d’histoire du Cercle de l’Union et membre du Comité de la Sauvegarde de l’Art Français.

Birte ZEUTHEN

Chevalier des palmes académiques et officier de l’Ordre national du mérite, Birte Zeuthen est agrégée en histoire et en français de l’université de Copenhague; ses recherches portaient sur les négociations des traités de paix à Paris après la première guerre mondiale.

Ancienne lectrice au Nørre Gymnasium, adjointe du proviseur au lycée français Prins Henrik de Copenhague et responsable du DFB – le baccalauréat franco-danois –, elle est, depuis septembre 2014, directrice pédagogique au lycée Sankt Petri et coordinatrice du baccalauréat germano-danois. Birte Zeuthen est également consultante pour le ministère de l’Éducation et coordinatrice pour le baccalauréat international à la section danoise au lycée international de Saint-Germain-en-Laye, ainsi que professeur de danois pour les ambassadeurs et le personnel diplomatique.

Parallèlement, elle est guide au palais Thott et a collaboré à l’exposition «Le palais Thott au centre des relations diplomatiques franco-danoises». Elle a longtemps participé à la revue Tempo, éditée par l’Institut français, et prépare actuellement un ouvrage consacré au séjour du comte de Plélo au palais Thott en tant qu’ambassadeur de France de 1729 à 1734.

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Fiche technique

Poids
2 Kg
Date de parution
janvier 2016
Langues
français-danois
Nombre de pages
192
Nombre d'illustrations
115
Format
240x310
Reliure
rigide et coffret illustré
ISBN
979-10-90756-13-7

Exercer le métier de diplomate dans un lieu aussi élégant et chargé d’histoire que le palais Thott est un exigeant privilège. De très grands ambassadeurs, dont certains furent des figures éminentes de la littérature comme Paul Claudel ou François-Régis Bastide, des personnages héroïques et romanesques comme le comte de Plélo ou, plus récemment, Léon Bouvier, ou des grands noms comme Colbert ou d’Ormesson, ont placé au plus haut cette exigence.

Ce palais est, pour tous ceux qui y travaillent et le font vivre, un outil exceptionnel au service du rayonnement de la France. C’est une chance, donc, mais tout autant un défi. Un défi parce qu’en quatre siècles les missions d’une ambassade ont changé. Hier, canal obligé de toutes les relations diplomatiques, aujourd’hui, alors que les ministres se rencontrent chaque mois à Bruxelles et s’appellent quotidiennement c’est une autre dimension de notre action qui domine : celle de la promotion de la marque France, de ses valeurs et de ses talents.

Bref, dans ce monde globalisé où les pays, même amis, sont en concurrence,
la diplomatie économique et d’influence est plus que jamais nécessaire à assurer à la France la place qu’elle entend occuper dans le monde. Si le palais est au cœur géographique de Copenhague, il est de notre mission de placer la France au cœur de la vie sociale, culturelle et économique danoise. Pour l’ambassadeur, ce privilège constitue également un défi parce qu’il serait tentant, en ces lieux qui ont la vertu d’arrêter la course effrénée du temps, de nourrir le préjugé d’une France nostalgique: la France n’est pas un musée.

À nous, donc, de faire de ces lieux un usage peu conventionnel, quitte à surprendre ou dérouter. Car après tout, la France n’est-elle pas également une idée, une façon singulière de questionner le monde? 

 

 

François Zimeray
Ambassadeur de France au Danemark

 





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