La Résidence de France à Singapour

59,00 €
TTC

Votre pays est merveilleux et je suis presque confus d’avoir bénéficié de tant de gentillesse. Je ne l’oublierai jamais. Réellement, la façon dont j’ai été reçu à Singapour est allée droit à mon cœur. (…)
Ici règne une réelle atmosphère de satisfaction partagée par toutes les races. Vous n’avez pas de mendiants dans la ville. J’ai même demandé (…) quand viendra le temps où, de par les rues, les gens de Singapour dépenseront leur argent sans compter.

Georges Clemenceau, 20 octobre 1920, Singapour.

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Julian DAVISON

Fils d’architecte, Julian Davison a grandi en Malaisie et à Singapour. Il est titulaire d’une licence en anthropologie de l’université de Durham et d’un doctorat de la School of Oriental and African Studies de Londres. En 2010, dans le cadre de la bourse Lee Kong Chian Fellowship, il a mené des recherches sur l’arrivée de la modernité à Singapour entre les deux guerres mondiales. Éditeur, directeur et auteur de nombreux ouvrages de référence sur la région de Singapour et sur l’architecture balinaise et indonésienne parmi lesquels : One For The Road (2001), An Eastern Port (2004) et Black and White : the Singapore House 1898-1941 (2005), Singapore Shophouse (2010). Julian Davison est également auteur et présentateur d’émissions de télévisions (« Site and Sound » série d’histoire locale sur Singapore TV) et de reportages pour les chaînes History, Discovery Channel et News Asia (« Raffles Revealed », documentaire en deux parties sur la vie de Sir Stamford Raffles).

Jean-Louis MARGOLIN

Historien français spécialiste de Singapour, Jean-Louis Margolin est agrégé d’histoire et maître de conférences à l’université d’Aix-Marseille. Directeur adjoint de l’institut de recherche sur le Sud-Est asiatique (IRSEA / CNRS) de 2004 à 2007, membre de la commission « Histoire et sciences de l’homme et de la société » (Centre national du Livre) de 2007 à 2011, il est actuellement membre du comité de lecture de la revue d’études Moussons, ainsi qu’auteur ou chroniqueur pour plusieurs revues spécialisées. Depuis sa thèse, Singapour 1954-1980 : Économie, politique, société : une dialectique (1982), il a beaucoup écrit sur Singapour et les relations entre l’Europe et l’Asie du Sud-Est : Singapour, 1959- 1987. Genèse d’un nouveau pays industriel (1989), Singapore from Temasek to the Twenty-First Century : Reinventing the Global City (co-direction, 2010), Les Indes et l’Europe. Histoires connectées XV - XXI e siècles (avec Claude Markovits, 2015). Il a donné une conférence sur « Singapour et les Peranakan, un carrefour entre trois mondes » dans le cadre de l’exposition Baba Bling (musée du Quai Branly, 2010-2011). Initiateur du colloque franco-singapourien The new geopolitical order in Southeast Asia and Europe-Asia relations (1996), il intervient régulièrement dans des congrès et séminaires locaux.

Sophie TRELCAT

Architecte de formation, Sophie Trelcat est journaliste spécialisée en architecture, design et arts contemporains. Elle collabore avec de nombreux magazines parmi lesquels : A.M.C, Le Journal des Arts, Art Press, Les Inrocks, Vogue, d’A… Elle est également commissaire d’exposition —Christian de Portzamparc, Renzo Piano, Dentelles d’architecture ou encore Le stade, miroir de la ville— et auteure de plusieurs ouvrages. Aux Éditions internationales du Patrimoine, elle a co-écrit plusieurs monographies consacrées au patrimoine diplomatique français à l’étranger : Ambassade de France à Berlin (2010), Ambassade de France à Tokyo (2012), Résidence de France à Rabat (2014), Résidences de France à Singapour (2019) et Ambassade de France à New-Delhi (2019).

Fiche technique

Langues
français-anglais
Nombre de pages
192
Nombre d'illustrations
155
Format
240 mm x 310 mm
Reliure
rigide et coffret illustré
ISBN
979- 10- 90756- 27- 4
Poids
1,951
Date de parution
mars 2019

Idéalement située au nord-ouest du jardin botanique, l’actuelle résidence de France en est un prolongement naturel. Seule la route Cluny Park Road fait césure, sans empêcher toutefois ses hôtes, abeilles, coqs sauvages, varans ou même pythons, de se faufiler et de s’établir dans son jardin.

Cette nature foisonnante caractérise l’endroit. En y pénétrant, l’œil s’attache d’abord aux palmiers en éventail, dits arbres du voyageur, aux fleurs de balisiers et petits flamboyants, et autres bougainvilliers et frangipaniers. Puis se détache de ces masses végétales une bâtisse posée sur un promontoire, que l’on repère d’emblée par sa monumentale porte cochère, sa haute toiture en croupe qui renforce l’effet d’élévation et ses murs à contrefort, créant l’effet de mouvement. Ondulations discrètes que l’on retrouve inscrites dans le crépi chaulé de ses hauts murs blancs. .

Avec son esthétique propre, cette villa Black and White, conçue en 1923 par l’architecte Brewer, est indéniablement l’une des plus originales de Singapour. De l’extérieur, elle conjugue différents styles architecturaux de l’Empire britannique, bungalow anglo-malais et petit fortin des contreforts himalayens aussi, avec ses pignons à colombages et ses fenêtres en encorbellement faisant saillies. À l’intérieur, chaque pièce recueille précieusement la lumière pour ne devenir qu’un espace entre deux trouées de végétation luxuriante. Le salon véranda au premier étage en est la quintessence.

Depuis 1999, la résidence accueille les événements nombreux qui rythment le partenariat entre la France et Singapour. En pénétrant dans ce fleuron du patrimoine architectural singapourien, chaque visiteur comprend d’emblée que la présence française remonte aux origines de la cité-État et a su accompagner Singapour dans sa réussite spectaculaire. C’est cette histoire que retrace cet ouvrage à travers les résidences de France à Singapour.

Bonne visite !


Marc Abensour
Ambassadeur de France à Singapour

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